À l’aube du XXe siècle, Désiré Cordier confie dans les pages d’un de ses carnets, probablement le conseil le plus précieux qu’un homme amoureux du terroir et de la vigne peut donner à ses enfants et aux générations futures :

“Simple vigneron, mais passionnément attaché à ma vigne, je me contenterai de dire par quels efforts sont obtenus ces fameux vins essentiellement naturels, dont la perfection et les effets bienfaisants sont pour nous tous le sujet d’un légitime orgueil. Il est un fait abondamment prouvé : pour être et rester propriétaire d’un cru en renom, il faut être doué d’une réelle aristocratie s’identifiant à celle du domaine et du vin. Tout doit y être sacrifié, à commencer par les intérêts (…). Il faut donc pour être propriétaire d’un cru en être en quelque sorte amoureux…”

Son fils Georges puis son petit-fils Jean se succédèrent à la destinée de cette propriété. Sous leur impulsion, Talbot s’imposa comme l’un des crus les plus célèbres du bordelais.

A la disparition de Jean Cordier, ses filles Lorraine et Nancy, prennent en main les rênes de Talbot. Enrichies de la mémoire toujours vivace des gestes et du savoir-faire des générations qui les ont précédées, toutes deux s’accorderont pour faire vivre ce grand cru avec tout le talent et le respect qu’il mérite.

Aujourd’hui Nancy Bignon Cordier, son mari Jean-Paul, leurs enfants Philippine, Marguerite et Gustave Bignon poursuivent l’histoire de Talbot, un long parcours qui unit passionnément le destin d’une famille à celui d’un vignoble.

 

 

LE « FRENCH PARADOX » A SAINT-JULIEN : Le Président Lebrun visite Saint-Julien en 1934

 

PASSANTS, SALUEZ SAINT-JULIEN : Le Maire Désiré Cordier pose des panneaux aux entrées du village

VISIT US VISIT US